coucou,
je ne sais pas si demain, tout le monde sera là et même moi !!!
Alors, je mets en ligne le I B sur les conflits....il faut qu'entre lundi et mardi (une heure de TD), on fasse le II....pour commencer le prochain chap. vendredi durant 3heures...
Je vous envoie donc le B :
B – De nouveaux enjeux, de nouveaux acteurs
Les NMS sont propres aux sociétés post-industrielles. Ce sont des nouveaux conflits qui se développent parallèlement aux conflits sur le travail mais qui ont des formes et des acteurs mais aussi et surtout des revendications différentes.
En fait, les enjeux se déplacent vers des questions essentielles de valeurs (et plus de bien être matériel). Des valeurs que R.Inglehart nomment des valeurs post-matérialistes.
Thèse de Alain Touraine :
Il conclut à la fin de la société industrielle et à l’avènement d’une société post-industrielle.
Le système industriel prend fin avec l’extinction de la classe ouvrière. La société industrielle caractérisé par le conflit central qui opposait le mouvement ouvrier au patronat industriel se délite.
Une partie des ouvriers s’est adaptée aux mutations technologiques qui transforment le travail ouvrier en le rapprochant du travail des techniciens et des ingénieurs. L’émergence des catégories moyennes protégées a absorbé cette nouvelle classe ouvrière, c’est-à-dire qu’on a eu un rapprochement des niveaux de vie et des mode de vie.
Ainsi, aux valeurs de la société industrielle ( élévation du niveau de vie, recherche de l’efficacité) se substituent d’autres valeurs comme la défense de la nature, l’épanouissement personnel, l’accès au savoir…..la recherche de la reconnaissance (femmes, corses…).
Selon lui, la société a basculé d’une société où les conflits opposaient ceux du « haut » et ceux du « bas » à une société où les nouveaux conflits opposent ceux du « dedans » et ceux du « dehors ».
Les conflits portent donc sur d’autres enjeux : le nucléaire, les identités régionales, la formation…
Ces nouveaux mouvements sociaux sont plus éphémères et plus fragiles.
Document 3 /4/23 pages 233-234-245
Au total , les conflits portent sur des nouvelles valeurs, prennent des formes non conventionnelles, regroupent des acteurs multiples (plus uniquement la classe ouvrière mais des femmes, homos, anti-mal bouffe…) et surtout on note un éclatement des revendications (plus seulement amélioration des conditions de travail et des salaires mais par exemple, volonté d’accorder des papiers aux sans-papiers, Agir contre le chômage qui veulent une prime à l’emploi, DAL (droit au logement)) et des revendications de plus en plus internationales (les ennemis de l’AMI, négociation de seattle…).
Þ En fait on a des besoins d’appartenance c’est-à-dire des besoins d’affirmations identitaire dans des sociétés où l’appartenance à des classes sociales serait moins clairement établie et de réalisation de soi qui reflètent la volonté de développement personnel et d’épanouissement individuel.
Ceci résulte de la modification de quelques structures après la seconde GM : les transformations économiques et technologiques qui ont été source de l ‘élévation générale du niveau de vie, la longue période de paix qui est une dimension de sécurité matérielle mais aussi la hausse générale du niveau d’instruction c’est-à-dire un processus de démocratisation de l ‘école et le développement des médias.
Cela a été une transformation rapide et sans coup de transformation radicale dans ses dimensions économique, sociale et politique = une révolution silencieuse.
Ceci est généré aussi par l’incertitude identitaire et l’individuation qui apportent des besoins nouveaux donc NMS.
Ces nouveaux mouvements sociaux ne se substituent pas aux anciens car de nombreux conflits du travail subsistent. De plus, il ne faut pas opposer trop caricaturalement les anciens et les nouveaux mouvements sociaux : l’identité et la qualité de vie n’étaient pas absentes des conflits liés au monde du travail et beaucoup de nouveaux mouvements sociaux portent sur des revendications quantitatives. Le plus souvent les nouveaux conflits associent des caractéristiques qui relèvent à la fois des anciens et des nouveaux mouvements sociaux.